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Ramata Soré, journaliste : « J’aimerais toujours donner le meilleur de moi-même »

dimanche 7 novembre 2010

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Journaliste au bimensuel L’Evènement, Ramata est une brave femme qui aime véritablement son métier. Elle exerce dans un domaine où l’on rencontre peu de femmes : le journalisme engagé. Mais notre invitée de la semaine s’en sort très bien. Elle s’engage où même un homme n’oserait pas. Toujours battante, Rama continue d’élargir son cursus scolaire dans une université au pays de l’oncle Sam. Rencontre avec une autre figure du monde des médias burkinabé.


Présentez-vous à nos lecteurs

Je suis Ramata SORE. Journaliste. Actuellement, je fais un Master en journalisme aux Etats-Unis.

Parlez-nous de votre parcours professionnel

Après ma maîtrise en Sciences et techniques de l’information et de la communication obtenue en 2001 à l’université de Ouagadougou, je me suis engagée dans le journalisme. J’ai d’abord été stagiaire, pigiste et journaliste à plein temps à L’Evénement.

Pourquoi avoir choisi le métier de journaliste

Je pense que c’est mon chemin que j’ai suivi. Tout simplement pour dire que c’est un métier que j’aime beaucoup du fait de l’aspect humain qu’il revêt : travailler pour le peuple.

Comment vous y sentez-vous étant femme et journaliste engagée

Je me sens moi-même. J’estime qu’il n’y a pas un sentiment spécifique pour les femmes journalistes. C’est un métier, donc ouvert à tous les deux sexes.

En tant que journaliste, quels prix et distinctions avez-vous obtenus ?

Ça, c’est une colle. J’avoue que je n’ai pas encore compté tous les prix que j’ai eus. Il y en a tellement.

Quels sont vos projets ?

Toujours prier afin qu’Allah m’aide à donner toujours le meilleur de moi-même.

Quel regard portez-vous sur la liberté d’expression au Burkina Faso ?

Elle se consolide quand bien même il y ait encore du chemin à faire. Quand je parle de chemin à faire, je parle de la dépénalisation des délits de presse. Je parle du droit à l’accès aux sources d’informations. Je parle de médias plus professionnels à même de faire bondir le plus robuste des dictateurs de ce pays.

Cette année 2010, 17 pays africains commémorent les 50 ans d’accession à la souveraineté, quelle appréciation faites-vous de ces commémorations ?

Je pense que ces commémorations sont une opportunité pour faire le bilan de l’existence de nos pays en tant qu’individualité, d’analyser les voies et moyens devant permettre à chacun de ces pays d’être réellement indépendant et autonome afin de satisfaire les attentes des populations et non des puissances extérieures.

Bassératou Kindo
L’Express du Faso