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Conférence mondiale pour le développement des télécommunications(CMDT) : Les acteurs des Tics en concertation pour un monde meilleur

vendredi 13 octobre 2017

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Les travaux de la Conférence mondiale pour le développement des télécommunications (CMDT) se sont ouverts lundi 09 octobre 2017 à Buenos Aires dans la capitale argentine. Des délégués issus de quelques 140 pays membres de l’Union internationale des télécommunications prennent part à cette conférence autour du thème : “les TIC au service des objectifs de développement durable”.


A la cérémonie solennelle d’ouverture, tous les intervenants ont, comme le chef du gouvernement argentin insisté sur le lien entre le bien être des populations et la connectivité de nos pays. En effet, a affirmé le chef du Cabinet des ministres de la Nation, Marcos Peña, a déclaré qu’un "monde meilleur est un monde plus connecté. Plus d’inclusion numérique est plus de liberté, plus de démocratie, plus de transparence. La qualité démocratique est renforcée avec des citoyens plus connectés avec la capacité non seulement de recevoir des informations, mais aussi de les générer et de les partager ».

Dans un message vidéo délivré à cette conférence qui se tient chez lui, le pape François, par le voix du Nonce apostolique Emil Tscherrig, a souligné l’importance des technologies pour le développement social et économique. Il a invité les nations à construire des formes de communication qui mettent de côté les préjugés et encouragent une culture de la rencontre.

Les principaux responsables de l’Union internationale des télécommunications ont mis en exergue l’importance des télécommunications dans le développement de l’humanité. Ainsi, Houlin Zhao, secrétaire général de l’Union a relevé que le monde a plus que jamais besoin des TIC pour réaliser les objectifs du développement.
Avant lui, Brahima Sanou directeur du bureau de développement de l’UIT, a relevé que c’est par l’accès aux TIC que les populations du monde seront actrices de l’économie numérique. La CMDT 17 a-t-il indiqué favorisera l’innovation au service du développement durable.

Le Burkina est assurément dans la logique développée par les intervenants à cette tribune. C’est pourquoi, dans sa déclaration de politique générale, dès l’après midi du lundi 09 octobre, la ministre du développement de l’économie numérique et des postes, Adja Ouattara a déclaré que ‘’ le thème de cette conférence vient à point nommé, car l’adoption des Objectifs de développement durable ouvrent de nouvelles opportunités de marché et de contribution au développement durable pour le secteur des TIC.

Il nous appartient de mettre en place les politiques collaboratives avec les autres secteurs de l’économie, tels que la santé, l’éducation, l’agriculture et le commerce pour accélérer l’atteinte des ODD.

Dans mon pays, le Burkina Faso, l’utilisation des TICs pour le développement est l’objet d’un programme du Président du Burkina Faso et mon département à la charge de la mise en œuvre des politiques propices et des projets structurants dans les cadres de Partenariat Public Privé.

L’ambition du Gouvernement du Burkina Faso est d’édifier à l’échelle nationale une société de l’information inclusive et porteuse de développement économique et social’’.

L’offensive du pays des hommes intègres

Outre l’intérêt porté sur le thème, le Burkina Faso a également saisi cette tribune pour promouvoir ses candidatures au sein des instances de l’UIT. Comme on le sait déjà, le pays des hommes intègres est candidat au renouvellement de son mandat de membre du Conseil d’administration de l’UIT. Il est aussi engagé dans la promotion de la candidature de Brahima Sanou au poste de vice secrétaire général de l’UIT. Du reste, l’ensemble des pays ayant des candidats sont lancés dans la campagne et certains déploient de moyens colossaux.

Le pays des hommes intègres compense la faiblesse de ses moyens financiers par la qualité de ses candidatures et par une offensive diplomatique payante. Ainsi, Brahima Sanou qui vise le poste de vice secrétaire général de l’UIT est l’actuel Directeur du Bureau de développement des télécommunications. Il est bien apprécié de la grande majorité des Etats membres. Son action à la tête du BDT est jugée positive par tous. Or, il a encore de nouvelles et belles ambitions pour l’UIT. Il entend par exemple promouvoir l’innovation pour renforcer l’UIT comme ‘’un acteur clef et un facilitateur du changement rapide de l’environnement des télécommunications/Tics’’. Il veut également ‘’une approche collaboratrice avec les autres agences des nations unies afin de promouvoir l’utilisation des TIC pour l’atteinte des ODD dans l’agriculture, la santé, l’éducation, le genre, le commerce, les infrastructures, l’environnement et les changements climatiques’’. Tout cela donne un contenu à son slogan ‘’la volonté d’agir, l’engagement sur les résultats’’.

Ceci expliquant certainement cela, le Burkina Faso n’a pas eu trop de difficultés à convaincre les autres Etats africains à soutenir son candidat. Le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine a ainsi endossé la candidature de Brahima Sanou, chose rare, plus d’une année avant l’élection.

Au cours de cette CMDT de Buenos Aires, les acteurs des communications électroniques du Burkina Faso ont donc travaillé en bonne intelligence pour continuer le lobbying pour ses candidatures. La stratégie semble payante si on en juge par l’attention portée aux activités organisées par le pays des hommes intègres.

Une correspondance particulière de Z. Y Koussoubé (ARCEP)