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Signature de conventions : Le Conseil supérieur de la communication attribue de nouvelles fréquences

samedi 5 décembre 2009

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Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a signé des conventions avec de nouveaux promoteurs de stations de radiodiffusion sonore et télévisuelle ou de rediffusion par le mode MMDS. Cette signature de conventions a eu lieu le vendredi 04 décembre 2009 à Ouagadougou.


En vue de l’exploitation de stations de radiodiffusion sonore et télévisuelle ou de rediffusion par le mode MMDS, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a lancé, le 3 septembre 2009, un appel à candidatures pour l’attribution de fréquences. Suites à cet appel à candidatures, une cinquantaine de dossiers a été réceptionnée.

Après analyse, vingt-deux ont été retenus. C’est pour formaliser les relations entre le CSC et les nouveaux promoteurs, qu’a eu lieu une signature de conventions entre les deux partenaires, le vendredi 04 décembre 2009 à Ouagadougou.

Cette attribution de fréquences entre non seulement dans la dynamique de l’élargissement de l’espace d’information, d’éducation et de distraction, mais surtout dans celui de la liberté d’expression et de l’approfondissement du débat démocratique. Cependant, elle intervient dans un contexte où de réels efforts se doivent d’être consentis par les différents acteurs de la communication.

Il s’agit, selon la présidente du CSC, Mme Béatrice Damiba, du contexte où le numérique prend progressivement la place de l’analogique et où la convergence remet en cause le cloisonnement des différents secteurs. Toute chose qui, selon elle, “appelle à repenser les politiques, les cadres législatifs et réglementaires ainsi que les modes organisationnels des entreprises de presse”.

Face à l’immensité des besoins, à la grandeur du défi et à la faiblesse des moyens, les promoteurs, par la voix de leur porte-parole, le pasteur Mamadou Karambiri, ont demandé le soutien de l’Etat par le biais du CSC, la formation, une remise à niveau permanente, la regression des taxes versées à l’Autorité de régulation des communications électroniques (ARCE), au Bureau burkinabè des droits d’auteurs (BBDA) et l’acquisition de matériel technique.

Ce, afin de hisser les médias burkinabè au niveau de ceux du Nord et même au-delà, a indiqué le pasteur Karambiri. Pour les deux dernières doléances, Béatrice Damiba a rassuré qu’il y a des chances pour que la concertation avec l’ARCE pour une prise de mesures de rabattement des redevances liées à l’exploitation des fréquences aboutisse.

Elle a par ailleurs invités les promoteurs à observer la diversité et la qualité au niveau des programmes à leur strict respect. Les promoteurs ont également été invités à l’observation des règles d’éthique et de déontologie ; règles qui confèrent à la profession sa noblesse et sa dignité.

Ousmane PARE (Stagiaire)

Sidwaya