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Cyber stratégie sectorielle e-gouvernement : Mettre les informations de l’administration en ligne

mercredi 27 janvier 2010

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Le ministère des Postes et des Technologies de l’information et de la communication a organisé un atelier de restitution de l’étude sur la stratégie sectorielle e-gouvernement, le mardi 19 janvier 2010 à Ouagadougou. C’était en partenariat avec le ministère de la Fonction publique, de celui de l’Economie et des Finances et de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique.


Le Burkina Faso, à la suite de la réforme du secteur des télécommunications entreprise en 1998, a pris en compte les Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans son cadre stratégique de lutte contre la pauvreté et a élaboré une cyber stratégie nationale.

C’est dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme, qu’une étude a été menée sous le thème : "Pour une administration équitable sectorielle et efficace au service du citoyen" dont l’atelier de restitution et de validation a eu lieu, le mardi 19 janvier 2010.

L’objectif de la cyber stratégie sectorielle e-gouvernement est de permettre à l’administration de mettre en ligne les informations, de définir la vision du Burkina Faso quant à l’utilisation optimale des TIC. Elle contribue aussi à identifier les principaux obstacles et les atouts pour la généralisation des TIC. L’atelier a permis surtout aux participants d’élaborer un programme cohérent, réaliste et réalisable pour une transition progressive vers la vision qui a été définie.

Selon le ministre des Postes et des Technologies de l’information et de la communication (MPTIC), Noël Kaboré, l’ambition de la cyber stratégie nationale est de favoriser la convergence des politiques de développement des télécommunications, de l’informatique et de l’audiovisuel. "Elle permet de garantir une large diffusion des TIC dans la société, les couches sociales et la mobilisation de leur potentiel au profit des stratégies nationales de développement", a-t-il indiqué.

Pour le coordonnateur de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique (CEA), Makane Faye, les besoins de l’administration en matière des TIC sont immenses ; d’où la nécessité d’adopter une démarche cohérente et innovante qui permettra à l’administration burkinabè d’effectuer des sauts qualitatifs par l’exploitation des TIC.

"Le e-gouvernement permettra au Burkina d’obtenir des gains de productivité grâce à une meilleure circulation de l’information", a-t-il souligné . Car, les TIC peuvent également permettre au pays de faire face aux défis du développement. Selon le directeur général de la coordination des programmes de développement des TIC, Alfred Sawadogo, le e-gouvernement est un concept qui encourage la vulgarisation et la promotion des TIC.

Ainsi, le citoyen n’aura plus besoin de se déplacer pour créer une entreprise. Aujourd’hui, il est admis que les TIC offrent aux pays en voie de développement d’énormes opportunités de transformation de leurs économies et de leurs sociétés en vue de leur permettre de mieux se positionner au niveau du marché international. Selon Makane Faye, c’est au vu de ses avantages, que la CEA s’est engagée à appuyer ces Etats dans les travaux d’élaboration de leurs stratégies des TIC.

Mariam OUEDRAOGO (Stagiaire)

Sidwaya